Le pont des espions, Steven Spielberg, 2015

En pleine Guerre froide, l'avocat américain James Donavan accepte de défendre Rudolf Abel, un espion soviétique installé aux Etats-Unis. Il veut démontrer que son pays est un véritable état de droit, et qu'il rend une Justice équitable, même à l'égard des ennemis du pays. Donavan va se heurter à de multiples obstacles : la justice rendue n'est pas si loyale que cela, il est accusé de trahir son pays, sa propre famille est la cible d'attaques.

L'intrigue bascule lorsqu'un espion américain est lui aussi capturé par l'URSS. Dès lors, un échange entre les deux prisonniers semble possible, Donavan doit en être l'artisan...

Le film est loin d'être un chef d’œuvre, la fin notamment est un brin caricaturale, et entend glorifier le modèle américain et la liberté qu'il procure à ses citoyens.

Passé cet épisode un peu lourdingue, le film n'en demeure pas moins intéressant car il retrace une histoire vraie, celle de cet avocat américain, qui défend un espion russe, qui se rend à Berlin en pleine Guerre froide pour négocier un échange de prisonniers, le tout en 1961, en pleine construction du mur.